Dois-je prendre des Antidépresseurs ?

Les consignes de la Haute Autorité de Santé sont claires : les antidépresseurs ne peuvent être administrés sans un suivi thérapeutique.

Pourtant, les médecins n’alertent pas véritablement sur les dangers de ces molécules qui peuvent affecter les fonctions cognitives ainsi que le système nerveux central. Le ralentissement psychomoteur peut avoir des conséquences très inattendues sur certains patients qui sont justement dans une recherche de remise en lien social et affectif.

On oublie très souvent que la dépression est souvent un moment passager qui peut s’imposer à juste titre lors d’un bouleversement ou d’un changement de vie. Ce ralentissement, qui peut s’avérer pénible, doit être accompagné à court ou moyen terme mais ne doit pas s’instaurer dans une ritualisation de la prise de médicament sans une véritable étude et un travail personnel visant à libérer la personne de la dépendance médicamenteuse quand c’est possible.

Si la prise de médicaments peut dans certains cas soulager la souffrance, elle ne peut être envisagée sans une prise en charge ni un questionnement profond sur la fonction ou la survenance de ces troubles dépressifs.

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MODALITÉS de la séance par SKYPE

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  • Vous devez disposer d’un téléphone portable ou de préférence d’un ordinateur avec WEBCAM.
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  • IMPORTANT : privilégiez le casque/écouteur (filaire ou non), connecté à votre ordinateur / téléphone
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  • Pour le règlement,  un lien PAYPAL vous sera envoyé par SMS ou Mail.

Webcam setup example

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La WEBcaméra elle, ne doit PAS être face à la lumière, ne placez pas de source de lumière derrière vous (ni de lampe, ni de fenêtre…).

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Vous pouvez être assis à un bureau, mais essayez de privilégier une position et une situation
équivalente à celle de votre séance habituelle, sur un siège confortable.

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Le psychologue va vous contacter par SKYPE à l’heure prévue.

Publication : Psychologues et Psychologies

Le travail sur le numérique est une porte d’accès vers l’inconscient et les mécanismes de défense.

C’est ce qui est développé dans cet article publié dans la revue Psychologues et Psychologies édité par le Syndicat National des Psychologues, faisant écho à l’ouvrage publié chez Deboeck Supérieur, Des mondes numériques au passage à l’acte.

L’article est consultable en ligne et sur abonnement.

Thérapies douces, brèves, etc…

Le monde de la thérapie est concurrentiel. De nombreuses thérapies miracle envahissent les réseaux et souvent les ondes radiophoniques, portées par une grande compétence oratoire, un sens de la publicité et un ARGUMENT VENDEUR, qui n’en doutons pas, répond comme un écho à une véritable carence de la part de nombreux acteurs du soin : la « bienveillance« , pour ne pas dire, le maternage… à ne pas confondre avec « la neutralité bienveillante« , qui est son contraire.

Sur la toile, les évocations ésotériques et volontairement nébuleuses de prestataires débordant d’intentions positives, sont innombrables. Ces praticiens auto-proclamés de la technique miracle s’inscrivent dans une grande et respectable histoire de l’écoute et de la guidance, répondant aux questions fondamentales de l’existence, celle des magiciens et diseuses de « bonne aventure » qui auront toujours éclairé le genre humain de réponses et de déterminismes. Ils se déclinent aujourd’hui en mentalistes ou malheureusement aussi, en gourous…

On entend parler de thérapies (vendues comme) brèves, ici, des thérapies quantiques, hypnose qui spécifient Ericksonienne ou transcendantales, hypnose bienveillantepsycho-énergétiques, psycho-zen, positives, là entourée de « douceur » et de « bonnes intentions revendiquées » (…). Ces appellations et qualificatifs à tiroirs masquent plus généralement une grande incompétence mais aussi une véritable capacité à s’adapter à un marché du soin, noyé sous les appellations et les titres fantaisistes.

Ces courants de la psychologie « positive« , « calme« , « non douloureuse« … viennent en miroir de la progressive prise en compte de la souffrance médicale, mais détournent les patients des praticiens diplômés dont le métier est justement cette prise en charge, dans le respect de la personne et de l’éthique.

L’hypnose, Freud l’avait en son temps, déjà depuis plus d’un siècle, remisée pour sa faiblesse thérapeutique. La formation à l’hypnose par un organisme privé indépendamment de toute validation par un diplôme universitaire (Ericksonienne), fait florès et de nombreux psychologues, voire même psychanalystes (au mépris de leur formation), trouvent plus lucratif de proposer ce genre de thérapie magique, qui correspond bien à notre époque du « tout / tout de suite / sans que ça coûte », d’autant que l’hypnose est parfois pratiquée par certains médecins, ce qui crédibilise la pratique aux yeux du public…. Il est indéniable qu’un cabinet coûte cher et qu’il faut parfois se plier à un public toujours plus demandeur de solutions et de miracles.

Or, c’est à la souffrance psychique que se consacrent les psychologues cliniciens. Au delà d’un effet de mode et de la grande supercherie autour d’une thérapie sans travail, c’est contre toute attente, la croyance en la technologie médicale qui finit par l’emporter; Celle qui par simple ingestion d’une molécule ferait disparaître la souffrance. C’est souvent le cas dans le cadre d’affections somatiques avec un certains succès et parfois de lourds effets secondaires, ce n’est qu’assez rarement le cas dans le cadre de souffrances psychiques sauf à l’articuler à une véritable prise en charge psychologique ou psychanalytique.

C’est dans ce but que sont formés les psychologues cliniciens. Cette formation se compose d’un cursus de 5 à 8 années d’études universitaires dont des centaines d’heures de stages obligatoires en institutions psychiatriques (plus de 600), qui ouvrent non seulement sur une compétence qui vient s’articuler à la connaissance médicale somatique (les premières années de formation sont consacrées à la neurologie, à la génétique…), mais aussi à l’écoute de la souffrance et à son traitement. Or, la guérison est AUSSI un douloureux et solitaire processus, qu’il s’agisse d’un cancer ou d’un trouble psychologique. L’analyste compétent vise cette autonomie du patient et cet horizon de guérison du sujet, il est formé à cela. Le véritable professionnel de santé est JUSTEMENT à même d’équilibrer sa méthode entre la capacité du patient à « bouger »,  à endurer ces changements de places et de comportements, et la mission déontologique de soin et d’engagement de psy qui lui incombe de permettre au patient de se libérer de sa souffrance. Ces puissants mouvements sont souvent coûteux en terme d’énergie mobilisée. Seuls les magiciens font disparaître les objets d’un tour de baguette magique, mais il s’agit d’un spectacle et non d’une thérapie, même si l’art peut révéler des fonctions thérapeutiques, il n’y a pas de doute sur ce point.

La croyance en la « douce magie » thérapeutique est issue de la confusion des genres, entre maternage et thérapie.

Fort heureusement, la voie de la chimie médicamenteuse, si elle ne fait qu’apaiser les symptômes, peut parfois aider à entrer dans un véritable processus de traitement à travers les techniques psychologiques ou psychanalytiques. Pourtant, quel professionnel de santé sérieux pourrait vous affirmer qu’une thérapie sera brève ou sans douleur à la simple évocation d’un symptôme ?

Les connaissances médicales et scientifiques évoluent ainsi que leurs validations. Certaines techniques ésotériques pourront peut-être bénéficier de consolidations scientifiques et universitaires. Dans cette attente, la dimension récréative de nouvelles thérapies auto-proclamées ne doit pas laisser penser qu’il s’agit là d’autres activités que des distractions qui peuvent parfois soutenir et apaiser des véritables souffrances, mais se targuer de bienfaits thérapeutiques relève simplement de la manipulation et de l’escroquerie. Si les cursus de médecine ou de psychologie clinique ne garantissent en rien la qualité des hommes, ils garantissent au moins le bagage d’une connaissance théorico-clinique indispensable.

Coach vs. Psychologue Clinicien

Comment un coach est-il formé ?
Comment savoir à qui l’on s’adresse ?

Le coaching est une méthode née dans les années 80′ aux Etats-Unis. Elle s’articule autour de techniques de renforcement et d’étayage, de motivation de la personne en vue de lui permettre de remplir une tâche, un rôle, social, économique ou de surmonter un moment critique de la vie. Il s’agit d’une méthode issue du monde de l’entreprise qui vise la réadaptation du salarié à la contrainte de sa tache et à la performance.

Il ne s’agit pas d’une prise en charge de la personne mais d’un ensemble de techniques visant la reprise rapide de l’activité à travers le renforcement, les conseils et des méthodes visant le reprogrammation comportementale. Les coachs répondent à une demande sociétale, celle des contingences d’un monde en mouvement qui invite l’individu à se confronter à une place nécessitant le deuil de la place précédente. Mais le coaching est aussi une façon de viser un dépassement et d’atteindre un but personnel, de progresser face à des enjeux personnels… sans tenir nullement compte des freins et de l’histoire personnelle de la personne.

Ces moments de crises conjoncturelles sont parfois à l’origine d’états dépressifs chroniques, de techniques d’évitements ou de replis. Ils nécessitent justement une approche complémentaire au  seul renforcement ou à l’hystérisation de la personne, allant de la maîtrise des outils du diagnostic clinique à la prise en charge des troubles post-traumatiques (PTSD) ou la clinique psychanalytique. De par les structures qu’il questionne, le coaching n’est absolument pas adapté à certains patients qui bien au contraire, nécessitent une évaluation clinique et une prise en charge adaptée avant toute démarche de ce type.

Le coaching favorisant le « faire » ou l’ « agir » sur soi, il peut aggraver une situation limite et provoquer des passages à l’acte, comme plonger le patient dans une sévère dépression. L’absence de toute considération psychopathologique ou d’écoute des mécanismes inconscients, relègue la pratique du coaching à un ensemble de bons conseils et de directives organisationnelles ou comportementales, assimilant une personne à une machine ou à un ordinateur dysfonctionnel, qu’il suffirait de reprogrammer (comme dans la PNL, Programmation Neuro-Linguistique) pour parvenir au but recherché.

Les coachs sont parfois diplômés d’écoles ou de groupes privés. Ils sont parfois psychologues du travail donc détenteurs d’une licence en psychologie du travail  (ne pouvant faire usage du titre de Psychologue, qui nécessite un Master 2). De par la position directive et hiérarchique qui s’impose dans les méthodes de coaching, la place de la séduction est centrale. C’est parfois le refuge de personnes, hommes ou femmes, sans formation universitaire mais particulièrement séduisantes, à l’abord calme et apaisant, souvent charismatique, proposant leurs bons conseils ou un ensemble d’exercices et d’activités…
Bien que souvent bienveillants et intéressés par les « relations humaines », le champ de formation et d’intervention des coachs est extrêmement réduit. Néanmoins, le coach peut dans certains cas, participer d’une aide ponctuelle tout à fait efficace. Il peut aussi aggraver une situation clinique qui nécessite des compétences plus vastes et pour lesquelles il n’aura reçu aucune sorte de formation, en particulier, concernant l’étiologie de la souffrance psychique, tout référentiels symptomatologiques restant inconnus d’eux.

Enfin, les coachs peuvent nuire à la thérapeutique en imposant une approche simpliste et comportementale des troubles, tout en éloignant le patient des psychologues cliniciens. C’est néanmoins parfois la première étape pour se diriger ensuite vers le professionnel de santé.

Le psychologue clinicien procède lui aussi, lorsque c’est nécessaire, à un travail d’étayage et de motivation, voire de guidance, mais son champ d’intervention est plus vaste tant en terme de clinique que sur le plan thérapeutique. De fait chaque patient est un sujet unique avec sa propre histoire et sa structure, il ne peut être question d’appliquer la même méthode pour tous.